- Retarder au maximum le moment du début de la période d’entraînement et rattraper le temps perdu en mettant les bouchées doubles les 15 derniers jours d’août.
- Arriver à l’arrache le vendredi midi, sans avoir reconnu un seul kilomètre du parcours et passer le reste de l’après-midi à piétiner sur le salon. absolument oublier sa casquette et sa bouteille d’eau.
- Prendre 5 paires de chaussettes et 4 slips de rechange dans son sac à dos mais faire l’impasse sur le matériel obligatoire pour tenter d’obtenir une pénalité. si cela ne suffit pas, jeter ses emballages devant les officiels pendant la course.
- Avaler le plus vite possible 3 grosses assiettes de pâtes à midi, idem à 15h et à 18h. Ne pas lésiner sur le fromage râpé, car « ça m’fera toujours des réserves pour la course ».
- Appliquer à la lettre le principe « pour être en forme, manger 5 fruits et légumes par an » et les garder tous les 5 pour le dernier repas d’avant-course
- Passer la pancarte des Houches dans la foulée de Kilian Jornet. si possible devant lui.
- Se forcer à ne pas marcher dans le col de Voza et enquiller la descente sur Saint Gervais à grandes enjambées le plus vite possible car « ce sera toujours ça de gagné ».
- Se laisser porter par la foule et passer Saint Gervais, les Contamines et notre Dame de la gorge au sprint.
- Tenter de s’accrocher le plus longtemps possible à chaque fille qui tente de doubler, car « j’vais quand même pas me faire taper par une gonzesse »
- S’arrêter à chaque ravitaillement le plus longtemps possible (minimum 30 minutes) et repartir à bloc grâce au jus accumulé pendant cet arrêt.
- Eviter de prendre les bâtons car « si Kilian n’en prend pas, pourquoi en aurais-je besoin ? »
Guillaume Millet